BALLADE A QUATRE
Lola, Luciole, Jo et Mirou Autour du Monde



Sahara Occidental

Séjour du 03/11/07 au 07/11/07

Séjour du 14/06/08 au 15/06/08

 

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--- Itinéraire du 03/11/07 au 07/11/07

--- Itinéraire du 14/06/08 au 15/06/08

 

 

Population : 256 177 habitants (est. 2002) Densité : 0.96 hab./km²
Superficie : 266 000 km² Capitale : ?
Principales villes : Dakhla, Smara, Laayoune Pays voisins : "Maroc", Algérie, Mauritanie
Point culminant : 701 m. Monnaie : Dirham
Langue(s) parlée(s) : Arabe,... Langue(s) officielle(s) : Arabe
Fête nationale : ? Statut : Territoire contesté...

 

1. Séjour du 03/11/07 au 07/11/07

 

2. Séjour du 14/06/08 au 15/06/08

 

 

 

1. Séjour du 03/11/07 au 07/11/07

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Trajet effectué durant ce séjour (fichier KMZ Google Earth)

(Sa visualisation nécessite que vous téléchargiez et installiez Google Earth)



Le récit détaillé au jour le jour est disponible en cliquant ici


Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole dont Rabat revendique le contrôle depuis 1975. Le Polisario, mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie, rejette jusqu’ici le projet marocain d’autonomie et réaffirme « le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». L’histoire de cette contrée est complexe, et discuter avec les autochtones ne nous permettra pas d’en déceler les subtilités. Nous avons pris l’option -tout à fait arbitraire et non politique- de distinguer, pour nos comptes rendus, le Sahara occidental du Maroc. La limite du territoire est franchie lorsqu’on passe la ville de Tah. Il n’y a pas de  frontière  et en pratique, pour les touristes que nous sommes, nous nous situons toujours bien au Maroc : de nombreux drapeaux nationaux (pas comme celui ci-dessus, des drapeaux marocains !) ornent les maisons et flottent dans les lieux publics, la police marocaine est plus présente que jamais, des affiches à l’effigie de Mohamed VI sont visibles dans toutes les villes…

Nous atteignons rapidement El Aayoun puis Foum El Oued, ville située une trentaine de km plus loin, au bord de l’océan, qui s’avérera être « El Aayoun Plage ». Cette cité côtière, orientée tourisme, est animée par la présence d’un rallye automobile : Anvers/El Aayoun ! Cette épreuve est organisée depuis 10 ans : les autos, motos et camions des concurrents sont acheminés jusqu’ici et, durant 10 jours, des « spéciales » sont organisées autour de Foum El Oued. Le tout semble se dérouler dans une ambiance bon-enfant.

Les contrôles policiers sont très nombreux, plusieurs tous les jours. Les agents nous demandent régulièrement nos passeports et nous prient de rédiger une fiche avec nos coordonnées et toute une série de renseignements. Nous avions préparé de telles fiches avant le départ, ce qui nous évite de longs moment d’attente aux contrôles. Les policiers sont sympathiques et souriants pour la plupart. Il faut dire que nous usons maintenant d’une astuce presque infaillible : dès que nous apercevons un contrôle, nous appelons à l’avant du véhicule une de nos deux blondinettes. Leurs sourires et leurs « Salut Michel » (prononcé « salut maillqueul » pour « Salam Aleykoum » !!!) ont le plus souvent raison d’eux ! Trop mignon… Et terriblement efficace !

La route s’étire du nord au sud, entre le désert à l’est et l’océan à l’ouest, et les kilomètres s’enfilent, dans la monotonie sablonneuse du paysage. Monotone ne veut pas dire laid, loin de là : c’est superbe ! Mais nous avions été habitué à de tels contrastes dans les paysages marocain…

Nous avons néanmoins découverts à l’occasion de l’un de nos bivouacs prudents en bord de route (de nombreuses mines sont encore enfouies au abords !) un village de pêcheurs abandonné sur une plage de sable en contre-bas de la falaise. L’accès en est interdit et un « gardien » surveille la barrière rudimentaire. Sans pouvoir nous expliquer les raisons de l’abandon du site -ni, d’ailleurs, les raisons de l’interdiction d’accès !-, il nous ouvrira la voie avec un grand sourire. Nous atteignons alors le site que nous avons baptisé « fantom beach ». Sur une plage magnifique, encaissée dans les falaises et isolée de tout, s’étend un village de maisons aux murs de blocs en béton et au toits de bois. Tout est à l’abandon, à moitié démoli. Sur les murs, on peut lire « boulangerie » ou « 23 VI 2002 ». On retrouve dans les détritus, des boîtes de conserves rouillées mais fermées et non périmées, des filets de pêche, des carcasses d’énormes crabes, des ossements, etc… Tout est impressionnant : le cadre, le village, la plage, l’océan,…

Au menu de ce jour : moules fraîches, récoltées par nos soins et cuites au barbecue sur la plage. Quel bonheur ! Nous passerons toute l’après midi dans cet endroit magique que nous ne sommes pas prêts d’oublier. A milieu de nulle part, alors que tous les voyageurs sont unanimes pour dire que la traversée du Sahara Occidental est d’une monotonie somnifère, nous avons passé une après-midi dans un coin de paradis. Comme quoi…

Nous quittons « Fantom Beach » et Joëlle prend le volant. La nuit ne tarde pas à s’installer mais nous poursuivons notre chemin : nous voulons avancer et la route est facile. Mais elle est étroite… Soudain, « BANG ». Joëlle s’arrête, livide. Le rétroviseur coté conducteur a heurté un véhicule venant en sens inverse, s’est détaché et à brisé la vitre ! Aucun dommage corporel, heureusement ! Nous poursuivons notre route après avoir refixé un miroir de fortune jusque Dakhla, que nous atteignons vers 23 heures. Le lendemain, un carrossier place un morceau de plexi découpé aux dimensions de la fenêtre et nous nous procurons un miroir de taille plus raisonnable : nous sommes parés à reprendre la route !

La suit du trajet jusqu’à la frontière mauritanienne ne sera marquée que par l’attente pendant de nombreuses heures, arrêtés pendant la journée en plein désert (40°, sans ombre, avec rien que du sable et des mines autour de nous !) d’un français à qui nous avons prêté nos deux pneus de secours : il fait partie d’un groupe de motards qui effectue un raid vers le sud et leur camion d’assistance a éclaté 2 pneus sur la route, à 80 km plus au nord. Malheureusement, les dimensions des pneumatiques ne correspondent pas et après leur tentative infructueuse de fixation, il nous ramène nos biens et nous pouvons poursuivre notre route.

Nous arrivons à la frontière à 18.01 heures et elle ferme à 18 heures ! Le douanier, inflexible, ne nous permettra pas de la franchir et nous bivouaquerons devant la barrière, après avoir souper dans une tente berbère où, finalement, nous passerons un excellent moment. Pour sûr, nous serons les premiers demain !

Vous pouvez accéder à la suite de nos aventures en Mauritanie via le menu "Carnet de route > Afrique > Mauritanie" ou en cliquant ici.

 

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2. Séjour du 14/06/08 au 15/06/08

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Trajet effectué durant ce séjour (fichier KMZ Google Earth)

(Sa visualisation nécessite que vous téléchargiez et installiez Google Earth)



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Nous réempruntons la route de Nouadhibou, un long goudron bordé par le désert de part et d'autre. Nous roulons toute la journée. Les cours sont dispensés à cette occasion.

Le vent est important et au sommet d'une dune, le lanterneau de la salle de bains est arraché. Nous faisons demi-tour et retrouvons la pièce de plastique brisée au bord de la route. Les morceaux sont fixés tant bien que mal au papier scotch, et nous reprenons la route.

Nous atteignons la frontière marocaine vers 16h. Les formalités du côté mauritanien sont rapidement effectuées alors qu'on nous fait attendre plus de 2 heures du côté marocain. Nous quittons finalement le poste vers 18h, après une fouille en règle par des hommes armés et des chiens. Nous nous élançons dans le Sahara Occidental et bivouaquons à proximité d'une station de carburant en plein désert.

Nous repartons le lendemain vers 7 heures. Nous roulons toute la journée, passant à proximité de « Fantom Beach », « notre plage à nous » (voir récit précédent), sans nous arrêter. Nous faisons halte un peu plus loin dans le désert pour souper. Les filles sont mises au lit et nous poursuivons notre route jusqu'à l'entrée de Laâyoune.  Nous effectuons là notre dernier plein de carburant, remplissons les réservoirs au maximum, le coût au litre du mazout étant de 0.4 €.

 

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